Journée internationale des droits des femmes : Rencontre avec Nathalie, Responsable Gestion Locative chez GROUPE IDEC INVEST

Nous sommes la plus petite entité du Groupe avec 5 personnes, donc notre champ d’action est assez vaste. Notre entité est organisée en 2 pôles : le pôle développement et le pôle gestion locative au sein duquel j’exerce mes fonctions et où j’ai en charge la partie gestion administrative et juridique des biens détenus par la Foncière. J’interviens dans la continuité du pôle développement. Une fois la réception et la mise à bail du bâtiment effectuées avec le client, je prends le relais et deviens en quelque sorte l’interlocutrice privilégiée de l’exploitant du site. Je dois donc, entre autres, gérer au quotidien les différentes demandes des locataires ce qui implique de travailler parfois dans l’urgence et de hiérarchiser les priorités. J’interviens également sur les opérations d’arbitrage d’actifs. Je vais participer à la finalisation de l’offre avec le nouvel acquéreur et coordonner les différentes phases avec notre notaire, fournir l’ensemble des documents relatifs à la vie du bâtiment afin de permettre aux acheteurs de réaliser leur audit, le volet juridique est également assez important dans ce type d’opération.

J’aime quand on voit l’aboutissement de nos projets malgré les obstacles que l’on a pu rencontrer, que notre investissement finit toujours par payer. Il faut réussir à instaurer une relation de confiance avec le client dès le début du projet et continuer à pérenniser cette confiance pendant toute la durée du bail et voire même au-delà. Il est parfois nécessaire de rencontrer le client pour trouver des solutions à des situations compliquées et quand on réussit à trouver un accord, une solution qui répond aux attentes de notre client, l’objectif est atteint. On doit en permanence savoir s’adapter à l’ensemble de nos locataires. Une approche qui fonctionne avec l’un ne va pas forcément pouvoir être appliquée aux autres.

L’environnement dans lequel tu travailles est plutôt masculin, quelles différences penses-tu qu’une femme peut apporter dans ce milieu ?

Pour ma part, je trouve qu’en tant que femme, on arrive plus facilement à faire passer certains messages car on est moins dans le rapport de force dans les échanges, plus diplomate. Personnellement, j’ai appris, dans la gestion de certaines situations, qu’il faut d’abord savoir respecter son interlocuteur et que l’on peut obtenir ce que l’on demande sans pour autant avoir besoin de rentrer dans un rapport de force.

Dans ce métier, le relationnel, le sens de l’écoute et la réactivité sont importants au quotidien. Il faut avant tout respecter son interlocuteur, qui bien souvent nous sollicite pour l’aider à régler un problème. Il faut donc savoir s’adapter aux situations aussi diverses et variées, aux interlocuteurs et rester au service de ses clients.

Quel conseil donnerais-tu à une jeune femme qui rentre dans le monde du travail ?

Il est nécessaire de s’adapter assez rapidement au milieu dans lequel on va évoluer et cela sans avoir peur d’être jugée par les autres. Ce n’est pas forcément facile mais il faut réussir à affirmer ses idées, être déterminée, se fixer des objectifs, savoir où tu as envie d’aller. Je pense qu’il est aussi important de partager des valeurs communes avec la société dans laquelle on évolue.

La première qui me vient à l’esprit c’est Simone VEIL qui avec son histoire nous a tellement apporté. Mais dans le contexte actuel, je pense à Liseron BOUDOUL qui est une grande reporter de guerre et spécialiste des conflits internationaux. Elle est toujours sur le terrain, en première ligne et quand je la vois je me dis « wow ». Elle, et toutes les femmes qui font ce métier, évoluent dans un milieu très masculin et ont une force de caractère et un courage énorme. Quand elles sont auprès des populations et qu’elles nous montrent le ressenti des personnes, ce n’est pas truqué, c’est la réalité. Ces femmes risquent leurs vies pour nous faire partager la dure réalité des populations et couvrir ces évènements, elles m’impressionnent.

Pour finir : un petit mot sur le GROUPE IDEC ?

L’image qui me vient en tête est lorsqu’on a déménagé de la « Chapelle » en centre-ville et que l’on est arrivé dans les locaux actuels en juin 2003. Je me souviens que le thème choisit pour l’inauguration du nouveau siège, était celui d’un paquebot. Et aujourd’hui, je me dis que j’ai embarqué sur ce fameux bateau en 2003 et que 20 ans après j’ai la chance de toujours faire partie de cet équipage. Malgré les tempêtes, on est toujours sur ce même bateau qui continue son aventure et j’espère qu’on va continuer dans ce sillage avec des perspectives d’avenir très vastes. Il y a également eu un fort développement de l’engagement du Groupe dans différentes causes, notamment celle de l’ICM qui me tient particulièrement à cœur.